24 Juillet 2020
Hier vous étiez mon clavier et les touches de ce dernier des parties de vous. aujourd’hui je vous ai devant moi, offerte, blanche, dégageant une douce odeur de papier neuf. vous êtes mon dictionnaire …
Je pourrais comparer ce petit robert à la taille de votre poitrine que j’imagine, petite, sans exagération exubérante, une poitrine bien ronde, bien ferme, surmontée de ses deux tétons, petits phares plantés sur son sommet qui appellent à eux les marins perdus sur la grande mer de la vie … ils sont là, vaillants, dressés au moindre souffle de vent à la moindre chute de température, prêts à remplir leur mission …
Mes mains glissent sur votre couverture un peu glacée, comme elles le feraient sur un tissu trop neuf pour venir s’insinuer entre vos pages encore un peu chaudes de la nuit …
Mes doigts pénètrent à l’intérieur du papier et en un geste calme mais plein de vigueur, ils écartent ces pages blanches offrant à ma vue votre intimité dactylographiée … point de pudeur ici, mais l’offrande du savoir de vous …
Vous êtes l’amour qui suit l’amortisseur et précède l’amourette … comme si l’amour devait amortir ce que l’amourette peu créer …
Vous êtes la beauté qui suit le mat de beaupré, voilé dans son étoffe de soie …
Vous êtes la douceur qui doucettement vous conduit à la douche ou votre corps saura se donner à celui qui saura l’attendre …
Mes mains continuent cette longue caresse de vos pages au papier si fin guidées par les étapes de votre découverte …
Vos lèvres qui suivent un jeune levraut et qui en ont sans aucun doute la douceur …
Votre cou qui précède le couac d’un canard égaré …
Vos épaules si blanches et drapées de leur seules épaulières …
Vos seins qui provoquent en moi un véritable séisme de sensations …
Votre ventre qui me conduit doucement mais sûrement tel un zombi vers
les dernières pages de cet ouvrage….
Les mots, ces compagnons indispensables à tout partage, ces mots qui savent aussi bien donner du plaisir que d’arracher les plus longs sanglots. tantôt parures indispensables à décrire votre beauté toujours avérée. tantôt lames tranchantes prêts à découper l’inconscient qui s’aventure trop près de vous …
Ces mots qui partagent vos étreintes les plus folles quand ils s’échappent de votre bouche entr’ouverte, fuyant entre vos lèvres pour aller raisonner dans nos têtes comme des demande d’encore et d’absolu ….
Ces mots incontrôlés qui, au moment, ou votre raison n’est plus qu’un champ de bataille, en appellent aux plus intimes de vos ressentis pour une mise à mort de jouissance …
Ces mots de réconforts quand, épuisés, par cette tendre bataille qu’est la recherche du plaisir, vous les poser sur nos regards angoissés d’amants épuisés et que votre « merci » résonne en nous comme la plus belle des victoires …
Ces mots si froids quand ils ont couchés sur du papier glacés et que vos lèvres savent magnifier
Ces mots je les pétris, je les mélange, je les unis pour en faire la plus douce et la plus chaude des parures à vos corps si fragiles … et je vous les offre comme le plus beau des bijoux …
Mesdames, je vous aime… EN SAVOIR PLUS >>>
Bonjour
merci à vous de nous rendre belles, de part vos mots, vous savez parfois atténuer nos maux.
de tète.
mais le plus beau, c que c nous, âmes sensibles et fleurs bleues savons reconnaître parmi eux, les hommes à l'âme poète qui nous balaye d'un coup de plumes toutes nos amertumes.
alors merci à vous de n'être pas comme tout les autres, fana de notre Q avant même de l'être de notre QI
belle journée crapaud.
moi je vais gagner ma croute lol
Oui j'espère bien.
Waouhhhhhhhhhhhhhhhhh. ^_^
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